Henrianne van Zurpele
Henrianne van Zurpele est journaliste-reporter et attachée de Presse. elle nous rejoint pour participer à la rédaction d’initiatives-vercors.fr... Bienvenue à elle ! Elle se présente elle-même...
"Bien que née, accidentellement, en Belgique, le 3 juin 1938, je suis originaire d’Afrique, du Congo-Belge, République Démocratique du Congo depuis le 30 juin 1960. J’en connais l’Histoire qui s’étire du XIVème siècle à nos jours ; c’est mon pays et je subis les « ailleurs » bien involontairement.
J’ai rejoint mes parents au Congo au mois de novembre 1939. J’y ai fait toutes mes études primaires et secondaires.
C’est en Suisse que j’ai acquis mes diplômes de secrétariat juridique et commercial et de journalisme.
En juillet 1957, j’étais la première femme journaliste, indépendante, au Congo-Belge. J’y ai appris à conduire des véhicules, y compris un tracteur Fordson (en 1952) et à piloter un avion (en 1955), en l’occurrence un Cessna.
J’ai donc couvert les premiers événements tragiques au Congo de 1957 à 1960 pour un journal local. Suite aux graves événements de janvier1958, j’ai été engagée, de janvier 1958 à juin 1959, au Parquet de Première Instance de et à Kalina/Léopoldville, en tant que secrétaire du Procureur, afin de traiter les dossiers relatifs aux-dits événements. Ce qui m’a permit de suivre de près certains procès importants.
J’ai voyagé à travers tout le Congo-Belge, en avions, en voitures, en pik-up, même en vélo… Mon rêve de reprendre les plantations et exploitations forestières de mon Père s’est écroulé brutalement en 1959.
J’ai, malheureusement, dû immigrer vers l’Europe au mois de novembre 1960 du fait des guerres naissantes au Congo depuis le 30 juin de cette année et de l’attente de mon fils aîné.
Gérard, Eric et Anne sont nés de mon union en Afrique.
De 1968 à 1986, j’ai travaillé dans des bureaux bruxellois où je ne me plaisais guère mais où j’ai beaucoup appris et, en 1987, j’ai repris mes activités journalistiques et fait une spécialisation en Art Animalier, expression artistique qui n’intéressait aucun journalistes européens. J’étais donc, aussi, la première dans ce domaine.
Je me suis également instruite sur la nature en général, tant en Afrique qu’en Europe.
Depuis 1980, j’évolue dans le monde des arts animaliers et du journalisme-reportage dont j’ai exclu la politique. J’ai mis au point des conférences sur cette forme d’expression artistique, tant peinture que sculpture animalière, ainsi que sur Marcel Sandoz et Robert Hainard, sculpteurs et peintres animaliers et naturalistes suisses.
En 1996, le 3 juin, j’ai créé le « Centre de Documentation sur l’Art Animalier » qui m’a suivi à Méaudre.
J’ai organisé de nombreuses expositions internationales d’Art Animaliers entre 1994 et 2001 tant en Belgique qu’en France et j’ai effectué plusieurs voyages dans des pays européens, tels que l’Allemagne, l’Autriche, la Hollande, la Hongrie, le Grand Duché de Luxembourg et la Suisse, entre autres.
Outre mes nombreux articles pour plusieurs organes de presse belges et français, dont quatre philatéliques, deux « web-magazine », une revue naturaliste française (SNPN) auxquels s’est ajouté la traduction d’un écrit pour www.initiatives-vercors.fr aux Etats Unis d’Amérique du Nord, pour le Park Hill Brass : http://parkhillbrass.org/Press.html , j’ai écrit des nouvelles, je travaille depuis quelques années à un livre d’histoires animalières vécues pour les enfants, à un autre livre qui n’a rien d’un roman et au Catalogue Raisonné des œuvres du sculpteur, peintre et graveur français, Serge Lombard dont je suis l’attachée de presse depuis 1994.
" Pour quelle raison êtes-vous arrivée dans le Vercors ? " m’a demandé Christophe d’initiatives-vercors.fr lors de notre rencontre à Villard-de-Lans … Pour faire court, les raisons étant nombreuses, il y a un peu plus de vingt ans, mes enfants ayant pris leur envol, j’ai décidé de me chercher un autre point d’encrage. Un artiste, qui m’avait confié certaines de ses œuvres pour des expositions que j’organisais hors de France, m’a donnée le goût de venir découvrir cette région qui est la sienne depuis son enfance et d’y organiser une exposition internationale d’art animalier annuelle comme je le faisais depuis longtemps en Belgique.
Je l’ai fait pendant cinq ans ; les coûts devenant trop importants, j’ai arrêté en 2000 mais je suis restée à Méaudre où je vis depuis dix huit ans, déjà. Je suis « tombée en amour du Vercors » qui m’a aussi offert l’homme de ma vie. "
Vous pouvez lire ses contributions ici sur notre site.
Elle écrit sur... www.objectifmag.be - www.anim-art.net - www.initiatives-vercors.fr .
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