Il s’agit donc d’inciter les citoyens d’un territoire (village, commune, ville ou quartier d’une ville) à prendre conscience d’une évolution nécessaire (et non d’un retour en arrière, il y a une importante nuance).

La transition ?

La notion de transition est associée aujourd’hui à la nécessité de "faire avec" la rareté croissante des matières premières (pétrole en premier lieu, mais pas seulement), et s’appuie sur une liste de constants de tout ce qui est améliorable dans nos sociétés. Il s’agit donc de "glisser" vers un meilleur monde demain.

"La Transition a recréé un imaginaire dans lequel chacun d’entre nous a le pouvoir de changer les choses et d’organiser son microcosme selon ses valeurs et ses aspirations." *

En réalité la notion de transition est au cœur de nos vies.

De notre premier âge au dernier, nous ne cessons naturellement d’évoluer, de nous adapter, "d’apprendre à gérer" (l’inquiétude de l’entrée à l’école, le stress du premier emploi, l’arrivée de la retraite...).

Mais notre planète nous oblige aussi à nous adapter, notamment par des variations de climat ou ses catastrophes naturelles.

Enfin notre civilisation nous impose aussi des adaptations "de survie" (contamination des zones exposées à un accident de centrale nucléaire, ou lorsque nous apportons un type de vie différent de celui connu sur un territoire, par exemple)

Et sur le Vercors ?

Le Vercors a toujours été zone de transition, des premiers hommes qui le fréquentaient à aujourd’hui, période où le Vercors est une vraie transition Nord-Sud - les randonneurs le savent bien.

Le site du Parc du Vercors nous indique ainsi que "situé à la transition entre Alpes du Nord et Alpes du Sud, le Vercors est soumis à la triple influence climatique de l’altitude, des précipitations océaniques et des régimes méditerranéens". D’où un milieu naturel spécifique et évolutif sur quelques kilomètres.

Mais le Vercors est aussi perçu comme zone "un peu à part", par un côté un peu protégé, un peu insulaire... Un peu en avance ou un peu en retard selon les avis ! Nombreux sont ici ceux qui aiment l’idée d’une évolution nécessaire de la société, notamment pour sa partie "consommation" ou "façon de vivre" (on citera les groupements de consomm’acteurs de type AMAP ou groupements d’achats de produits d’entretien sur le Vercors Sud, le projet d’éco-lieu, le nombre important de praticiens de médecines douces, etc).

Plus encore, si le changement climatique se confirmait même aux yeux des plus sceptiques, c’est une grande transition qui nous attend, celle de notre économie locale (surtout pour les villages-stations de ski), s’ajoutant aux "débordements" des villes qui nous entourent (notamment Grenoble) et ce que cela implique sur l’environnement et l’urbanisme.

Nous sommes donc peut être bien sur "une île en transition" ?

Des acteurs locaux ?

Le mouvement monte en puissance localement, avec des associations comme "Trièves en Transition", Medias citoyen dans le Diois ou Grenoble en Transition... Et de plus en plus d’élus, de fonctionnaires territoriaux, adoptent cette idée. Reste encore le Vercors "d’en haut" à être représenté.

Initiatives-Vercors.fr a organisé déjà en 2010 et 2011 les "Forum "Agir ici et maintenant".

Un événement s’est déroulé proche de nous, la "Fête de la Transition" les 2 au 5 juin 2011, dans les communes de Saint-Sébastien et Mens.
Cet événement réunissait autour des triévois des participants venus de la France entière découvrir le Trièves et ses réalisations ; le Trièves ayant été le premier territoire francophone à se préoccuper de la transition après-pétrole
(voir http://aprespetrole.unblog.fr ).

Enfin, en septembre 2019 se tiendra la "Faites de la Transition".

Des sites sur ce sujet...

– http://www.transitionfrance.fr
– http://www.colibris-lemouvement.org
– http://villesentransition.net

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